La 3e étape de notre tour du monde se poursuit en Chine et plus précisément à Pékin. Voici les détails de notre séjour à Pékin avec les différentes options pour rejoindre la capitale chinoise à partir de la Mongolie, les bons plans et les visites que nous avons effectué sur place.
Trajet Oulan Bator – Pékin
Nous avions 3 options pour ce trajet :
- Le Transmongolien ;
- Le combiné train jusqu’à la frontière chinoise puis un bus de nuit jusqu’à Pékin ;
- Le vol direct MIAT.
Après avoir comparé ces 3 options en termes de confort/prix, nous avons opté pour l’avion, je m’explique :
- Le Transmongolien : Ce train circule 3 jours/semaine lors de la haute saison, le jeudi, le samedi et le dimanche. Il dure 31h05 et coûte en moyenne 250€. Cette option était inenvisageable tant au niveau prix que timing car nous souhaitions partir le lundi 22 juillet.
- Le combiné train jusqu’à la frontière chinoise puis un bus de nuit jusqu’à Pékin : Il est possible de prendre un train local d’Oulan Bator jusqu’à Zamin Uud (à peu près 18h pour une 20taine d’euros), un taxi pour traverser la frontière jusqu’à Erlian (2h avec les formalités administratives, pour 5€ + les bakchich) puis enfin patienter pour un bus pour Pékin 12h de bus pour une 30taine d’euros).
- Le vol direct MIAT : Il y a un vol direct chaque jour entre Oulan Bator et l’aéroport principal de Pékin. Le vol dure 2h et coûte en général 150€.
Après notre aventure mongole, nous avons opté pour la solution la plus confortable, l’avion.
Il est bon de savoir que si vous n’allez pas à Pékin, le combiné train-bus est très intéressant car il permet d’aller à Xi’an ou Xining, directement à partir d’Erlian !
Vol pour Pékin
Le réveil sonne à 2h30, je n’ai évidemment pas dormi de peur de ne pas me réveiller. On s’est couché 2h plus tôt, en faisant nos « au revoir », le cœur un peu serré, à David et Hélène. Nous quittons sur la pointe des pieds l’auberge et notre taxi nous attend en bas de l’immeuble.
Nous arrivons au petit aéroport d’Oulan Bator 45min plus tard et nous patientons avant l’embarquement. Il va sans dire que lorsqu’on s’est assis dans l’avion, on a même pas senti le décollage, nous avons dormi pendant les 2h de vol.
Nous arrivons à l’aéroport de Pékin qui est vide et calme, il n’y a personne. Nous passons les contrôles de sécurité et récupérons nos bagages assez rapidement. Voilà une mission qui se passe sans accros !
Aller de l’aéroport au centre de Pékin
Pour rejoindre le centre de Pékin, plusieurs options également :
- Le taxi : Le trajet dure entre 1h30 et 2h et coûte entre 200 et 300 yuans ;
- Le métro : Une rame « Airport Express » part du terminal 1 et 3 et arrive d’abord à la station Sanyuanqiao sur la ligne circulaire n°10 puis à Dongzhimen sur la ligne circulaire n°2 (également la station qui arrive à un des terminaux de bus). Le trajet côute 25 yuans. Ensuite il suffit de rejoindre la station souhaitée à partir de là. Le métro est très bien fait et côute entre 3 et 5 yuans/trajet.
- Le bus : Des bus rejoignent le centre de Pékin, il suffit de savoir où on veut aller. Les noms sont écrits dans notre alphabet, ce qui facilite les choses. Quant aux numéros, ils sont en chiffres romains, même en chinois. Le trajet en bus coûte 15 yuans.
Nous avons opté pour le bus car la ligne 2 car elle arrive près de de notre auberge, à « Xidan ».
Loger à Pékin sans se ruiner
Les logements à Pékin sont chers, vraiment très chers pour des routards comme nous. Impossible de trouver un lit en dortoir dans une auberge correcte à moins de 15€ la nuit. De plus, il est important de savoir qu’il est risqué pour un touriste de dormir dans un AirBnB (qui sont pas beaucoup moins chers d’ailleurs). En effet, il faut alors aller s’enregistrer dans un poste de police dans les 7 jours d’arrivée, au risque d’avoir des soucis pour quitter la Chine. Sinon on est considéré comme illégaux hébergés par des Chinois ! Ce qui n’est pas le cas lorsqu’on dort dans un hébergement officiel. Ça ne rigole pas ici !
Jusqu’au jour avant, je n’avais toujours pas trouvé de logement. En augmentant légèrement la fourchette de prix, je suis tombée via TripAdvisor, sur l’auberge « Red Lantern », qui propose des chambres doubles à 43€ la nuit. C’est le double de notre budget mais bon, on a plus trop le choix ; je réserve donc.
Cette auberge fut la bonne surprise de notre séjour, un véritable petit havre de paix au centre de Pékin. Non loin de la station de métro Xinjiekou, en plein milieu d’un traditionnel Hutong, dans le vieux Pékin, elle est installée dans un ancien petit temple. Les chambres climatisées et confortables s’articulent autour d’une petite cour avec un bassin rempli de poissons Koi. Les petits papys et mamys de la famille font partie du décorum. Les douches et toilettes communes sont parfaitement entretenus et impeccables ; l’accueil est en anglais (incroyable !) De plus, il est possible de manger sur place, que demander de plus ?
(Un internet performant peut-être? La possibilité de payer par carte ? Mais on s’est vite rendu compte que là comme partout ailleurs en Chine, c’est mission impossible !).
Arrivée à Pékin
Notre arrivée à Pékin fut tout d’abord un choc thermique terrible. Il fait 40°C et humide à souhait. Avec la fatigue accumulées des 3 semaines en Mongolie et la nuit blanche, on en peut plus. On court se réfugier dans le bus climatisé. Vu les embouteillages, il aura fallu 2h pour rejoindre Xidan. On a passé le trajet entre dodo et réveil au son strident du chauffeur qui annonçait les arrêts. Débarqués à Xidan, il restait 3km à pieds pour rejoindre l’auberge. En temps normal, nous l’aurions fait mais là, en mode zombie, nous avons pris un taxi que j’ai tout de même négocié.
Arrivés à l’auberge à presque midi, ce fut une épopée. Nous ne rêvons que d’une chose, une douche. Après avoir repris nos esprits, nous partons à la recherche d’un petit quelque chose à manger. Le restaurant que nous avions repéré est fermé donc nous nous rabattons sur une petite cantine chinoise. On parvient à commander quelques trucs grâce aux images. Ce ne fut pas mauvais mais pas mémorable non plus.
Voici le moment de passer à la caisse. C’est là que nous nous rendons compte qu’aucunes de nos cartes ne sont acceptées et qu’il nous manque genre 30 yuans pour payer l’addition en cash. Sam part donc à la recherche d’un ATM pendant que je reste en garantie au resto. Une demi-heure se passe et Sam n’était toujours pas revenu. Là, je panique. Je parviens à expliquer à la patronne que ça fait 2h qu’on est arrivés à Pékin et que nos cartes ne pas souvent acceptées dans les distributeurs et/ou qu’il s’est peut-être perdu (merci Google Translate en mode conversation). La patronne me dit de l’appeler, c’est évidemment impossible. Là, elle me dit (enfin son téléphone me dit) qu’elle va partir à sa recherche. Quelques minutes plus tard je vois Sam réapparaître tout sourire derrière la patronne sur sa mobylette klaxonnant joyeusement (il avait, en fait, fait 3km pour trouver une banque, mais il avait l’argent !). Je ne vous dit pas ma tête. Après ça, j’ai repris une douche et j’ai dormi 4h d’affilée. C’était trop pour moi.
Après m’être remise de cet incident, nous avons été manger dans le restaurant d’un hôtel à 2 pas de notre auberge en retournant vers Xinjiekou, car nous n’avions pas le courage de chercher plus loin et c’était une bonne surprise. Plus chic et plus cher (et bien meilleur) mais c’était nécessaire pour clôturer cette journée riche en émotions.
1er jour de visite
Les Hutongs
Nous commençons la journée tranquillement sous un beau ciel bleu mais sous une chaleur écrasante en se promenant dans les Hutongs. Nous longeons le lac Houhai avant d’arriver dans les Hutongs assez touristiques des Xiaoshibei et Dashibei Alley.
Nous finissons la promenade par la place entre la Tour du Tambour et de la Cloche avant d’aller manger un bout au café de l’hôtel « Orchid ». Nous voulions au départ manger un brunch au restaurant « Toast » de ce même hôtel, mais nous apprenons, avec tristesse, qu’il est fermé le mardi.
C’est avec désespoir que nous quittons la climatisation de ce charmant endroit pour retourner dans le four. Heureusement, les rues sont bordées d’arbres, ce qui permet d’avoir un peu d’ombre. Nous poursuivons la journée avec la visite du Temple des Lamas (Dalaï , pas alpagas 😊). Jolie visite de ce très beau temple, par contre, entre la chaleur et l’odeur d’encens, qu’on est obligés de brûler, je commence à tourner de l’œil (et de l’estomac).
Le Parc Olympique
Je serai déjà bien rentrée à l’auberge mais Sam voulait absolument voir le parc Olympique. Nous prenons donc le métro pour le Parc Olympique. Si vous voulez éviter de tourner en rond en vous demandant comment y accéder pour voir le fameux stade « nid d’oiseau » et le « cube », il suffit en fait de sortir par la sortie B.
Je pense qu’on était abrutis par les transitions chaud/froid. Arrivée sur l’esplanade en plein soleil, je manque carrément de m’évanouir. Je ressuscite momentanément pour un selfie devant le stade puis je m’assieds à l’ombre en attendant Sam, qui ne semble jamais souffrir ni du chaud, ni du froid, quel surhomme ! 😊
Après tout ça, on retourne à l’auberge car je me sens vraiment mal.
Soirée au Ravens
Il m’aura fallu de nouveau un combiné douche/dodo de 3h pour me sentir mieux et d’attaque pour ressortir manger.
J’avais repéré dans le Lonely Planet, un endroit qui me paraissait sympa, le « Nina » mais qui s’est avéré très compliqué à trouver ! Pour les intéressés, il se situe ici :
Par contre, vu ma chance habituelle, « Nina » a décidé de se prendre un jour de congé impromptu (l’histoire de ma vie). Sam est mort de rire mais de faim également. Alors on ne cherche pas midi à 14h et on se rabat sur le resto juste à côté, le « Ravens », qui a l’air pas mal non plus.
Et quelle bonne surprise ! Il s’avère que cet endroit est vraiment super ! Le serveur est un barman hors pair qui nous prépare un Spritz (sans eau, j’aime beaucoup ce garçon, il a vu que j’avais juste besoin d’alcool) et un Negroni avec le show qui va avec. Mais surtout ils étaient délicieux ! On passe ensuite à table avec un délicieux burger. C’était parfait.
Nous nous sommes couchés heureux et repus, quelle journée !
2e jour de visite
Tienanmen et la Cité Interdite
En ce 2e jour de visite à Pékin, nous avons eu droit au choc culturel en pleine tronche en plus du choc thermique (il fait un peu moins chaud mais tellement plus humide, on sue comme jamais). J’avais réservé des billets pour la Cité Interdite à 9h. On s’est mis en route à 7h30, en se disant naïvement, que nous aurions le temps de voir la Place Tienanmen. En sortant de la station de métro Quianmen, tout le monde se suit en s’entasse comme du bétail entre des balises. Avec Sam, on hallucine. On a jamais vu autant de gens de notre vie. De plus, on est coincés, impossible de faire demi-tour, alors que j’aurais bien fuit en courant. Le pire de tout ça, c’est que nous sommes les seuls étrangers, il n’y a que des Chinois, donc je ne vous explique pas, faire la file avec tous ces parapluies, on manque se faire éborgner chaque minute. Nous arrivons finalement au contrôle de sécurité qui provoquait cet embouteillage. Fouille et contrôle des passeports, ça ne rigole pas, de nouveau. Avec tout ça, on aura même pas vu la place, on était sous le choc. Mais nous n’étions pas au bout de nos peines. Arrivés à la Cité Interdite 2h plus tard, après le contrôle des tickets (qui se fait juste avec le numéro de passeport, gare aux fautes de frappes !), on est houspillés par les agents de sécurité pour avancer.
Après cette visite, nous ne saurons pas dire si la Cité Interdite était belle ou impressionnante, tant nous étions dans un état second. Oui c’était joli mais il avait plus de gens que Disneyland Paris un jour ensoleillé de vacances scolaires. Il y avait néanmoins quelques petits coins « refuges » dans les méandres de ce labyrinthes, où nous avons passé la plupart du temps d’ailleurs. Nous avons quitté cet endroit en mode zombie.
Nous avions prévu de monter sur la Colline de Charbon pour la vue et puis d’aller au Temple du Ciel mais nous sommes allés faire du shopping dans un mall climatisé (Xidan Joy City). Sam avait besoin d’un nouveau short et moi de films pour l’Instax et nous n’avions plus le courage de continuer les visites. Nous avons ensuite été récupérer les billets de train à gare sud de Pékin (beaucoup plus simple que prévu, ça fait du bien, voir l’article préparatifs).
Le meilleur Canard de Pékin
Pour se remettre de cette journée, nous voulions manger le fameux Canard Laqué de Pékin. Après une petite recherche sur le net (ça coûte quasiment la même chose dans tous les restos), je trouve le restaurant « Duck de Chine ». Il est 17h30 et si nous retournons à l’auberge, on sait pertinemment qu’on en ressortira plus, on s’y rend donc directement.
Arrivés sur place, on se demande si on ben au bon endroit. Le resto est hyper chic et nous sommes répugnants. Pour la 2e fois de la journée, on a envie de s’enfuir en courant mais trop tard, on ne peut plus reculer. On se redresse et on s’installe. L’endroit est juste superbe. On fait tache. L’accueil est parfait. Ils savaient que nous étions là pour leur fameux canard, la commande est rapide. Arrivent alors les condiments. Le serveur ajoute 2 sauces dont une à la cacahuète dans la sauce traditionnelle et en fait un tourbillon. Puis vient notre canard, doré et entier. Il est sublime. Quand le chef le pose à côté de nous, le gong retentit et il commence à découper les magrets. On salive. Les crêpes chaudes arrivent. A l’attaque.
Il y a pas à dire, c’est le meilleur canard de notre vie (pourtant, je suis assez fière de mon canard à l’orange). Je crois que le meilleur, c’est la peau. C’est une tuerie. Nous l’avons englouti. Là, on se regarde, et se demande où est le reste du canard. Quelques minutes plus tard, je rappelle le responsable qui parle anglais et je lui demande où est le reste du canard. Il me répond qu’il ne reste que les os et la peau. Je regarde Sam, qui me regarde les yeux remplis de détresse, genre, « on est reprend un 2e ? ». Je lui demande alors de nous ramener la peau et les os, barakis pour barakis, on est déjà classifiés de toute façon vu notre accoutrement et nos tronches toutes plaquées de sueur. Le canard (ce qu’il en reste), revient donc à notre table, pour notre plus grand bonheur ! Je l’ai nettoyé comme un vautour en plein désert, il ne restait plus que des os tous blanc quand il est reparti. Ils nous ont pris pour des fous, c’est sûr. Mais qu’est-ce qu’on s’est régalés. Ça restera un grand moment de notre voyage 😊.
Quelle aventure ces 2 jours à Pékin !
Demain, nous prenons le bus pour la Grande Muraille (voir article consacré à la Grande muraille), on espère que l’ascenseur émotionnel va se calmer car je ne vais pas résister à ce séjour en Chine si ça continue !
Dernière soirée à Pekin
Vu qu’il y a plein de trafic le samedi, nous mettons près de 3h30 pour revenir de Xiaoling. A peine arrivés, nous ne rêvons que de retourner à la « Red Lantern » dans notre chambre climatisée.
Nous regardons 2 épisodes de « Stranger Things » avant de nous remettre en route. Mais d’abord, on se fait beaux ! J’ai réservé un des meilleurs restaurants de Pékin car on a une bonne nouvelle à fêter (pour faire bref et pour ne pas que vous vous fassiez des films, j’étais en procès pour un accident de roulage depuis 5 ans et c’est finalement terminé, j’ai finalement été indemnisée 😊).
Soirée de rêve au TRB Hutong
Le restaurant s’appelle « TRB Hutong » et pour le trouver ce fut encore une fois la galère car il est en fait tout au fond de la ruelle. Nous arrivons avec 15 min de retard et un peu transpirants (pas autant qu’au « Duck de Chine », quand même). Personnellement, je suis déjà contente, de 1, qu’il existe et de 2, qu’il ne soit pas exceptionnellement fermé pour quelque raison obscure. L’endroit splendide est caché au fond d’une ruelle. Les serveuses nous accueillent chaleureusement, nous amènent à notre table, nous mettent les serviettes sur nos genoux puis nous demandent si nous prendrons une coupe offerte par la maison, nous sommes heureux.
Pour le choix du menu, il y a plusieurs formules possibles mais la plus sympa est « Be Picky » à 60€/personne. Ça tombe, bien, ça me correspond parfaitement ! On choisit dans une liste d’entrées chaudes, froides, poissons, viandes et desserts ce que nous voulons pour composer notre menu. Après les mises en bouches, nous choisissons :
- L’oursin et sa mousse d’avocat,
- Le foie gras pomme verte,
- Le pigeon roti aux giroles,
- Le mille-feuille pour moi, le chocolat/sorbet mandarine pour Sam.
Ce fut juste fabuleux, un des meilleurs restaurants de ma vie. De plus, le service est aux petits oignons. Pour couronner le tout, entre les 2 entrées, la serveuse arrive avec un énorme plateau et nous prépare 2 assiettes que nous n’avions pas commandé. Quand je lui fait remarquer, elle me dit que c’est normal, c’est un cadeau de la maison. Nous avons donc eu droit à du succulent saumon, façon Gravlax.
Nous allons de surprises en surprises car nous recevons également un bavarois fraise surmonté d’un bougie juste avant nos desserts pour nous souhaiter la bienvenue et nous remercier d’être venu. Il faut savoir que la table à côté l’a reçu 5 min avant nous et que Sam a applaudi quand les parents ont soufflé la bougie avec leur bébé sur les genoux, en disant que c’était la bonne excuse de fêter les 1 an du bébé dans un cadre pareil. Sam m’a tué, encore un fois.
En quittant le restaurant, on reçoit (encore !) un petit cadeau : une petite boite chacun contenant des financiers aux amandes, le bonheur, ça servira de petit déjeuner dans le train pour Pingyao demain. Là, la dame nous demande si nous avons besoin d’un taxi et nous répondons que non, nous allons marcher jusqu’à l’hôtel pour digérer. Si elle savait qu’on dort dans une auberge à 30 min en métro… 😊
Suite des aventures chinoises avec Pingyao et Xi’an au prochain article !
Morale de cette histoire : Pékin en juillet, c’est une très mauvaise idée 😊