Nous continuons notre découverte de l’Indonésie par l’immense île de Sulawesi où nous allons passer 3 semaines et demi (dont 8 jours aux îles Togians, détaillés dans l’article suivant).
Nous atterrissons vers 17h à Makassar puis prenons directement un taxi (109.000 IDR) pour le terminal de bus “Daya” de Makassar pour nous rendre à Rantepao (150.000 IDR/personne). Il y a plein de compagnies de bus proposant des tarifs similaires. Nous avons été voir les bus et avons choisi celui qui nous semblait assez confortable pour passer les 12 prochaines heures (!!!) dedans. Notre bus démarrait à 19h, d’autres démarrent à 20h. Par contre, je ne retrouve plus le nom de la compagnie de bus mais vous aurez l’embarras du choix et il n’y a pas besoin de réserver à l’avance.

En montant dans le bus, je voulais m’asseoir à ma place attribuée mais une fille y était déjà assise. Je lui fait gentillement comprendre qu’elle est à ma place et puis je m’installe. C’est alors que j’entends des gémissements derrière moi. Quand je me retourne, je me rends compte qu’elle s’est assise derrière moi et qu’elle est en train de vomir dans un sachet dans le bus alors que nous n’avons même pas encore démarré! Là, je m’énerve et je vais parler aux responsables mais tout le monde a l’air de trouver ça normal, et même drôle. Quand je reviens dans le bus, elle a de nouveau changé de place (car elle avait encore pris la place de quelqu’un) et elle est dans le fond du bus. Tant mieux!

Le bus démarre presque à l’heure mais vu que les Indonésiens sont trop fainéants que pour se rendre au terminal, on s’arrête toutes les 2 min pour les charger au bord de la route. Le trajet va être interminable à cette allure là! Nous avions quitté le terminal depuis à peine 30 min lorsque je suis prise de crampe terribles. Je ne sais pas si je vais être malade ou pas mais je n’en peux plus. Vu que le bus est arrêté près d’une station essence, je demande si je peux aller aux toilettes car je suis malade. Le responsable du bus m’amène alors aux toilettes de la station (qui sont hyper propres et pas à pédales, dieu merci!). Là je prends le temps pour éviter de faire arrêter le bus encore une fois de plus 20 min plus tard puis je sors des toilettes et je marche vers le bus. C’est alors que celui-ci démarre, sans moi! Je prie pour que Sam ne soit pas tombé endormi et ne remarque que 12h plus tard que je ne suis pas là, le tout, en sprintant et hurlant sur la route à la poursuite du bus. Finalement, il s’arrête (tout le monde avait remarqué qu’il manquait quelqu’un), je monte dans le bus et je m’effondre sur mon siège. C’est parti pour 12h de route…

Pays Toraja

Rantepao

Nous arrivons à 5h30 du matin à Rantepao. Nous avions indiqué au chauffeur que nous séjournions chez Rosalina et il nous a déposé juste devant. Le mari de Rosalina nous attendait, nous a ouvert et nous a amené à notre chambre sans nous poser de questions et c’était très bien comme ça. Nous avons dormi jusque 11h tellement nous étions épuisés après ce trajet de bus.
Nous avons ensuite pris un brunch (pancakes à la banane) et avons organisé la suite de notre séjour avant d’aller nous promener vers le centre de Rantepao en nous perdant dans les petites ruelles aux alentours.

Nous avons également réservé nos billets de bus pour Tentena (compagnie Batutumonga : 180.000 IDR/personne) avant d’aller manger un bout au superbe café Aras. C’était plus beau que bon mais ça a fait l’affaire. C’est là que nous sommes tombés amoureux des gravures de bois.

Cérémonie funéraire traditionnelle

Nous avions RDV avec le mari de Rosalina pour une journée de visite guidée à mobylette, qu’ils louaient 80.000 IDR la journée. La principale chose que nous allons voir est une cérémonie funéraire traditionnelle.
En effet, les gens du pays Toraja ont un rapport très particulier avec la mort. Tout d’abord, lorsqu’un proche décède, ils le gardent à la maison pendant plusieurs années le temps d’économiser pour la cérémonie.
Pour ce faire, ils leur injecte du formol, et le défunt devient une sorte de momie. Ils continuent d’interagir avec le défunt, lui parler et lui servir à manger. Pour eux, il n’est pas mort, il est juste “malade”.
Le défunt est considéré “mort” seulement après la cérémonie funéraire pendant laquelle il est mis à l’honneur.
Ils considèrent que la vie continue au delà et que le défunt doit avoir tout ce qu’il faut pour son autre vie. C’est pourquoi ils sacrifient cochons et buffles, qui sont un signe de richesse, pour l’accompagner dans l’au delà. Un buffle peut coûter jusqu’à plusieurs centaines de millions de roupies surtout s’il est taché de blanc, a un ou deux yeux bleus, ou, le top du top, est complètement albinos. C’est pourquoi ils peuvent économiser jusqu’à 10 ans pour offrir une cérémonie digne de ce nom à leur défunt.
De plus, plus d’animaux sont sacrifiés, plus la personne est considérée riche et importante. Au delà de 24 buffles, il aura même droit à un “tau-tau” (genre de poupée représentant le défunt) sur sa sépulture.

La cérémonie dure traditionnellement plusieurs jours, selon le nombre de bêtes à sacrifier. Nous avons assisté au deuxième jour de la cérémonie, celui où les invités se présentent tous avec leurs cadeaux pour le défunt : des cochons et des buffles.

Nous avons été ébahis par le nombre de personnes et l’organisation d’un tel événement digne d’un mariage chez nous avec maître de cérémonie et cameraman présents.

Nous avons également assisté au sacrifice des cochons mais je vous passe les images sinon je vais avoir GAIA et l’AFSCA sur le dos. Mais les sacrifices servent tout de même à quelque chose puisque les porcs sont directement préparés et cuits au bambou afin de nourrir tout le village.

Sépultures et Tau-tau

Nous avons ensuite continué notre chemin et notre guide nous a amené voir des sépultures en construction. Il s’agit en fait d’un trou dans une grotte sur lequel ils viennent fixer une porte. Ils appellent cela “la maison sans fumée”, qui contraste avec celle des vivants, d’où sort de la fumée par la cheminée.
En effet, ils n’enterrent pas réellement leurs morts car selon eux, ils continuent leurs vies dans l’au delà. Ils vont donc régulièrement leur rendre visite. Ils ouvrent alors la porte, les sortent de la grotte et changent leurs vêtement pour les faire beaux. Les morts continuent à “vivre” à leurs côtés. Notre guide a d’ailleurs participé à une reportage à ce sujet. Je vous le mets en lien ici même si c’est en néerlandais, vous pourrez au moins voir les images.

Nous avons également vu des Tau-tau, ces poupées représentant les défunts les plus importants.

Arbres-cercueils

Nous avons fini le tour des traditions funéraires par les tombes dans les arbres. Nous ne savions pas trop à quoi nous attendre mais nous avons été beaucoup touchés par cette pratique.
Lorsqu’un enfant en bas âge décède, les gens du pays Toraja considèrent que celui ci doit continuer à grandir pour vivre sa vie dans l’au-delà.
C’est pourquoi, dans les 24h suivant le décès, ils creusent un trou dans un arbre et mettent l’enfant dedans. Il peut dès lors, continuer à grandir avec l’arbre. Un belle image assez émouvante.

Rizières, buffles et Tongkonans

Nous avons fini cette journée remplie en émotions par les rizières du nord de Rantepao (point de vue Batutumonga) qui sont tout simplement sublimes. Sur le chemin, nous avons vu de magnifiques Togkonans (dont une en construction que nous avons visité) et croisé plusieurs buffles, dont un qui était en train d’être préparé pour cérémonie et il devait valoir très cher!

A la recherche de bois sculpté!

Comme je l’ai dit précédemment, nous sommes tombés amoureux des panneaux de bois sculptés et nous avons décidé d’en acheter. Notre guide nous avait recommandé 2 endroits qui se trouvent près de deux sites touristiques majeurs : Ke’te Kesu et Lemo. Nous avons pris nos renseignements à la poste pour un envoi éventuel puis nous avons enfourché notre mobylette!

Ke’te Kesu

Nous nous sommes rendus d’abord à Ke’te Kesu. Le problème est que l’accès à ces site est payant alors que nous ne voulions juste nous rendre aux magasins qui sont sur le site. La dame nous a finalement laissé passer en payant une entrée sur les deux (30.000 IDR/personne tout de même!). Après avoir arpenté plusieurs magasins, nous avons trouvé notre bonheur au Vino Art Shop (je ne suis plus certaine du nom mais vous reconnaîtrez le monsieur :)). Nous avons acheté deux panneaux de bois pour 900.000 IDR.

Vu que nous avions payé l’entrée, nous avons exploré brièvement le site qui est composé de Tongkonans avec le toit en bambous et d’une grotte avec des restes d’ossements humains.

Lemo

Lemo est un site connu pour ses sépultures et ses Tau-tau. Encore une fois, le magasin se trouve sur le site à entrée payante. Là, nous n’avons pas du négocier, le monsieur nous a laissé passer.
Nous avons encore une fois trouvé notre bonheur, dans un style différent. Le magasin ici propose seulement des panneaux de bois anciens car ils proviennent de Tongkonans qui ont été démontés. Nous avons craqué pour une superbe fenêtre gravée pour 500.000 IDR.

La guerre à la poste

Nous sommes arrivés tous contents à la poste avec notre gros colis que nous avions préalablement emballé dans du carton et scotché avec 50m de tape. C’est alors que le mec de la poste, qui m’avait fourni tous les renseignements nécessaires pour un envoi plus tôt dans la journée, me dit qu’on ne peut pas envoyer du bois. C’est une blague? Je lui avais dit que je voulais envoyer du bois le matin même. J’ai donc pété un câble. Le mec a appelé son responsable et finalement ils se sont mis d’accord : on peut envoyer du bois mais il doit être fumigé et re-packé. Ça coûte un peu plus cher mais il est possible d’envoyer notre colis. Ouf. Après 45min de négociation et d’énervement, le colis est parti et est sensé arriver 3 mois plus tard (news update : le colis est arrivé sans encombres après 2 mois de voyage!).

Café Toraja et steak de buffle

Après tout ça, on est retourné à l’hôtel en faisant un petit détour par le Kaana Toraja Coffee pour acheter du délicieux café (après dégustation bien sûr!).
Nous sommes ressortis le soir pour aller manger un steak de buffle au Monika restaurant puis nous avons remballé nos affaires car nous prenons le bus pour Tentena le lendemain à 7h30.

Tentena et le lac Poso

Nous continuons ensuite notre chemin vers le nord. Il faut savoir que l’île de Sulawesi est immense, les routes sont longues et les liaisons aériennes inexistantes, à part pour relier Makassar et Manado. Alors si vous avez prévu d’aller seulement dans la région de Manado, il vaut mieux retourner à Makassar et prendre un vol pour Manado.
Si vous n’avez pas peur des heures interminables en transports divers et variés alors, vous pouvez continuer comme nous l’avons fait vers les Togians, Gorontalo etc.
Vous allez voir, ce n’est pas triste…

Bus pour Tentena

Vu qu’un pont est endommagé et qu’il est impossible de le traverser en bus, un minibus fait le trajet entre Rantepao et ce fameux pont puis les bus attendent de l’autre côté. Ils devaient venir nous chercher à 7h30 et Rosalina, considérant qu’ils sont toujours en retard, ne s’est pas trop pressée pour nous servir le petit-déjeuner. Ils étaient là à 7h20. C’est donc un peu dans la panique que nous avons quitté Rantepao!

C’est parti pour une journée complète de bus. Nous sommes quasiment seuls donc nous prenons nos aises. Par contre, il n’y a pas de climatisation et il fait une chaleur sans nom. On roule donc toutes les fenêtres ouvertes. Heureusement, le chauffeur ne fume pas trop et il ne met pas la musique à fond. Ça rend les choses un peu plus supportables.
Nous arrivons finalement à Tentena à 21h30 (!!!) après avoir été secoués comme des pruniers pendant 13h sur les routes sinueuses et cabossées de Suwalesi.
Le bus nous dépose au terminal qui est à 3km de notre hôtel. Il va sans dire que nous n’avions pas la force de marcher jusque là, nous avons donc pris un taxi pour 15.000 IDR.
Nous avons été chaleureusement accueillis à l’hôtel Victory par la gérante, dans un anglais irréprochable. Après une bonne douche, une bière et quelques chips de banane, nous nous sommes effondrés.

Saluopo Falls

Rien de tel qu’une mobylette pour arpenter les alentours de Tentena, qui vaut franchement le détour. Après un délicieux petit déjeuner (enfin des Indonésiens qui savent faire un vrai œuf au plat !), nous sommes partis pour les Saluopo Falls, avec notre mobylette louée à l’hôtel pour 100.000 IDR la journée. La gérante nous a fourni une carte de la région, ce qui facilite assez les choses.

Nous trouvons les chutes sans difficultés mais comme partout, l’entrée est payante (20.000 IDR/personne + 2.000 IDR pour le parking de la mobylette !). Une petit chemin permet d’y accéder puis monte à gauche de la cascade. La vue est plus belle d’en bas mais c’est plus calme en haut pour se baigner tranquillement.

Lac Poso

En retournant vers Tentena, nous nous sommes arrêtés au Lac pour nous baigner. Il a de superbes plage de sable blanc et la couleur turquoise du lac est juste sublime.

Nous avons ensuite été manger dans au restaurant Ongga Bale, dans le centre de Tentena où le poisson est pêché juste avant d’être cuisiné. Plus frais que ça c’est pas possible!

Ampana et les îles Togians

Vu que plusieurs personnes de l’hôtel continuaient également leur route vers Ampana, je me suis arrangée avec la gérante pour chartériser une voiture pour 6 au prix de 900.000 IDR au lieu de se taper un bus pour Poso puis un changement de bus vers Ampana qui aurait coûté quasiment le même prix (120.000 IDR/personne en transport public au lieu de 150.000 IDR/personne en privé).

Nous avons ensuite passé la nuit à Ampana au Nebula Cottages où nous avons profité du couché de soleil sur la terrasse du restaurant de l’hôtel voisin (Marina Cottage) avant de nous rendre aux îles Togians pendant 8 jours.

L’article suivant est consacré uniquement aux îles Togians. Les trajets vers les îles Togians depuis Ampana et vers le nord de l’île de Suwalesi y sont également décrits.

Tumbak

Arriver à Tumbak

Rejoindre Tumbak à partir des îles Togians, c’est vraiment l’aventure !
Voici comment nous avons fait.
Le ferry venant des Togians arrive soit à Gorontalo, soit à Marisa (à 3h de route de Gorontalo).
De là, il y a 2 options :

  • Avion + voiture : il est possible de prendre un vol Gorontalo – Manado (1.000.000 IDR/personne) puis un chauffeur jusqu’à Tumbak (500.000 IDR pour 3h de trajet). Dans ce cas, demandez à Johan, du Tumbak Island Cottages, d’arranger votre transport.
  • Voiture : 8 à 10h de route de Gorontalo jusqu’à Tumbak (1.400.000 IDR). Dans ce cas, il est préférable de demander à votre hôte dans les iles Togians de vous réserver un chauffeur qui attendra au port.

Nous avions pris l’option voiture à partir de Marisa, ce qui signifie 13h de route jusqu’à Tumbak. Eva et Mathieu, rencontrés à Poki Poki, ont choisi de continuer avec nous le voyage vers le nord de Sulawesi, ce qui permettait de diviser les coûts du transport.

Nous sommes arrivés à 16h au port où un chauffeur nous attendait. Vu que nous n’avions rien mangé depuis tôt le matin, nous étions affamés et on a demandé au chauffeur de s’arrêter en route. Ce fut une horrible idée car la bouffe était tellement épicée que j’ai eu le brûlant jusqu’au lendemain, idéal pour les heures de routes qui nous attendent…
À 23h, on en pouvait plus, entassés dans la voiture entre les sacs (il y avait un autre gars dans la voiture et il n’a jamais pris le volant, selon Johan, il était juste là pour tenir compagnie au chauffeur pour le retour) et on a donc demandé au chauffeur pour s’arrêter quelque part pour passer la nuit. Dans cette région de Sulawesi, l’offre en termes de logements n’est pas dingue et nous nous sommes contentés d’un petit hôtel un peu cracra. Il va sans dire qu’on a dormi dans les sacs de soie…

Le lendemain, on a repris la route vers 7h30 après avoir grignoté quelques biscuits. Nous sommes arrivés à Tumbak à 13h, épuisés et affamés. De plus, notre chauffeur s’entêtait à encoder dans son GPS un autre Tumbak à 30 km de notre Tumbak, qui lui, n’est pas dans le GPS.
Il faut se fier au point maps.me ou Google Maps qui est le bon (voir ci-dessous). A la fin, je hurlais légèrement sur lui et il a téléphoné 6 fois à Johan qui avait la patience de lui expliquer.
On était contents d’arriver chez Johan, au Tumbak Island Cottages, je pense qu’on a jamais été aussi contents d’arriver quelque part !
Le beau père de Johan nous a accueilli et nous a servi un repas (ce qu’on avait plus eu depuis presque 2 jours) puis nous a fait embarquer dans son bateau pour nous emmener aux cottages.
Trois petites cabanes (sommaires avec douche à l’indonésienne) adossées à la mangrove au milieu d’un lagon, notre maison pour les 3 prochains jours. On hallucine.

Le paradis du snorkelling

Mais le décor est encore plus dingue sous l’eau ! De la terrasse des cottages, on peut voir à travers l’eau, comme dans un aquarium, les coraux multicolores et les poissons. De plus, il y a quelques murènes résidentes qui pointent le bout de leur nez à la fin du repas.

Le lendemain, nous sommes partis en excursion snorkeling avec le beau père de Johan où nous avons vécu le snorkeling le plus dingue de notre vie. Les coraux étaient magnifique et les poissons sublimes.
Par contre, il ne faut pas avoir froid aux yeux car le récif est très près de la surface donc on snorkel le plus plat possible, ventre rentré et on palme du bout des orteils. On suit le beau père de Johan à travers le labyrinthe de coraux et certains poissons territoriaux n’étaient pas contents de nous voir de si près car on s’est fait attaquer par des poissons clowns ! Il y en a même un qui m’a mordu la jambe !
Mais c’était incroyable, on a même eu droit à des petits requins pointe noire pour finir.

Nous avons aussi profité du récif autour des cottages qui est juste splendide. En effet, Johan est biologiste marin, spécialisé dans le corail et prend soin de son récif qu’il a “jardiné” avec amour.
Il suffit d’enfiler masques et palmes pour en prendre plein les yeux.

Il y a également quelques serpents de mer qui se promènent dans la mangrove et sur le ponton. C’est hallucinant la vie qu’il y a autour de ces petits cottages.

Nous quittons cet endroit, encore une fois, des étoiles plein les yeux, riches des conversations passionnantes et passionnées que nous avons pu avoir avec Johan.
Tumbak est un vrai petit bijou pour les amoureux des fonds marins.

Tangkoko NP

Arriver à Tongkoko

Tangkoko NP est à 2h de Manado et à 2h de Tumbak en voiture. Nous avons arrangé le transport avec Johan et son beau frère nous y a conduit pour 300.000 IDR. Nous avions reservé une nuit au Renny’s Tangkoko Safety Stop. En arrivant, le grosse surprise est que la maison a l’air abandonnée… Finalement, en demandant aux habitants où est Renny, un monsieur nous guide jusqu’à elle (qui faisait une sieste sur la plage). Car elle avait omis de nous dire qu’il y avait eu un incendie et donc que nous serions logés ailleurs. Nous nous sommes donc installés dans un chouette hôtel dans le centre de Batu Putih avec douche chaude et climatisation, le grand luxe après plus de 2 semaines de douches à la louche.

Visite guidée du parc

Nous avons retrouvé à Tangkoko Eva et Mathieu qui s’étaient arrangés avec leur guesthouse pour une visite guidée du parc.
RDV à 4h45 le lendemain matin au Ranger Homestay, on retrouve le groupe puis on se met en route, équipés de frontales pour voir les animaux nocturnes. Nous avons d’abord vu un petit oiseau qui dormait avant de rencontrer les fameux tarsiers, qui rentraient dans leur arbre.

Ensuite, nous avons continué l’exploration du parc et nous avons pu observer un hornbill, des ours couscous, des hiboux, des kingfishers et des macaques à crête noire.

Après tout ça, nous sommes retournés à l’hôtel prendre une douche et faire une sieste. Le manager nous avait préparé un petit repas pour midi, juste avant que notre chauffeur (le fils de Renny) viennent nous chercher pour nous conduire à Manado avec Eva et Mathieu.

Manado

Arrivée à Manado

Le trajet de 2h30 nous a coûté 450.000 IDR pour 4. Arrivés à Manado, entre le trafic et tous les buildings, c’est un peu le choc. Nous n’avions plus l’habitude de voir la civilisation après plus de 3 semaines à Sulawesi.
De plus, j’avais dégoté une super affaire sur Agoda pour un hôtel 4 étoiles à 60% de réduction. En arrivant à l’hôtel Aryaduta tous pouilleux, avec nos backpacks, on faisait clairement tache :).

Farniente et confort à Manado

Quel plaisir de retrouver du confort, un bon lit king size, la climatisation et une super douche! J’ai réservé 2 nuits et j’en suis très heureuse! Après l’installation, nous avons retrouvé Eva et Mathieu au restaurant où on s’est fait péter. Ils ont eu le malheur d’amener du pain et du beurre, du coup, j’ai mangé 2 pains et 3 paquets de beurre, le bonheur. Tout ça suivi d’un délicieux burger, on est aux anges.
Pour le souper, nous avions repéré une pizzeria tenue par un italien un peu en dehors de Manado. Nous avons donc pris un Grab (60.000 IDR/trajet) et nous avons atterri chez un Italien installé à Manado, au Anjela Cafe. Nous sommes en fait dans sa maison et il n’y a que nous! Je comprends pourquoi il fallait commander à l’avance! Nous avons dégusté une super pizza, tout en buvant des bières. C’était une super soirée.

Le lendemain, nous avons complètement halluciné en arrivant au petit déjeuner car nous n’avions jamais vu un buffet de cette taille. ON s’est, encore une fois, fait péter 😉 .
La matinée s’est poursuivie à la piscine où nous avons profité de la vue sur la baie de Manado, avec les îles Bunaken en arrière plan.

Enfin nous avons dit au revoir à nos, désormais, Strasbourgeois préféré avec qui nous aurons passé 2 semaines à Sulawesi (le plus fou est que nous les avions déjà croisé à Rantepao).

Le reste de l’après-midi, nous avons encore profité de notre magnifique chambre avant de manger un bout à l’hôtel et d’aller nous coucher.
Demain, nos aventures continuent en Papouasie, à Raja Ampat…