Pour la prochaine étape de notre Tour du Monde, nous nous posons 2 semaines en Nouvelle-Calédonie.
Pour la première fois depuis notre départ, pas de prises de tête administratives, on arrive techniquement en France!
Nous souhaitions visiter une île de la Loyauté, l’île des Pins et brièvement la Grande Terre, appelée aussi “Le Caillou”.
Arrivée en Nouvelle-Calédonie
Nous avons eu une arrivée un peu spéciale en Nouvelle-Calédonie. En effet, nous avons été accueillis par des inconnus, je m’explique 🙂 .
J’ai retourné le problème du transport de l’aéroport de La Tontouta jusqu’au centre de Nouméa dans tous les sens et la réponse était toujours la même : c’est hors de prix! Le moins cher que j’avais trouvé étant une navette pour 2.500 F/personne.
Jusqu’à ce que je voie sur la page Facebook des Belges en voyage, qu’une fille cherchait une personne sur Nouméa entre le 28 et le 30 janvier qui possédait un card reader ING et/ou BNP. Récompense à la clé? UN verre ou autre. Devinez qui possède les 2 et qui arrive le 28 janvier? NOUS!
Je me suis donc empressé de la contacter en demandant si en venant de Hienghéne et en allant à Nouméa, s’ils ne passeraient, par hasard, pas par La Tontouta. Et elle a accepté!
C’est aussi pour ce genre d’expérience que l’on fait des voyages comme celui-ci 🙂 .
C’est comme cela que nous avons rencontré la sympathique Laurence et son compagnon, 2 belges (enfin, presque, il est Français et ils vivent à Bruxelles). Ils nous attendaient à l’arrivée à l’aéroport comme de vieux amis. Nous avons fait connaissance dans la voiture sur le trajet puis nous les avons amené à notre Airbnb à Nouméa Magenta . Le plus drôle, c”est que nous n’arrivions pas à contacter nos hôtesses et il s’avère qu’une dame devant la barrière allait chez elles car elles recevaient des amis! C’est donc dans un joyeux bordel que nous sommes arrivés à Nouméa 🙂 .
Nous les avons aidé avec nos card reader puis nous nous sommes quittés. Ensuite, nous avons fait connaissance avec nos hôtesses, un couple de filles hyper sympa qui nous ont fait sentir comme à la maison. De plus, cet endroit était abordable (3.000 F/nuit), ce qui est rare en Nouvelle-Calédonie, il y a une délicieuse boulangerie en face (Le Croustillant) et c’est à 800m de l’aéroport de Magenta, d’où nous partons demain pour Ouvéa à 9h20. Parfait non?
J’ai même trouvé un saucisson dans la supérette en face, un saucisson! J’étais tellement heureuse que je l’ai reniflé avant de la manger. J’imaginais la scène : “Bonjour, je m’appelle Justine et ça fait 7 mois et demi que je n’ai pas mangé de saucisson”, la bouffe me rend dingue je vous dis!
Le luxe total, c’est que Laurence a encore eu besoin de notre card reader le lendemain, donc ils sont venus à 8h du matin chez nous puis ils nous ont déposés à l’aéroport. Quel service! (on les remercie encore, si ils nous lisent 😉 ).
Île d’Ouvéa
C’est en prenant l’avion pour l’île d’Ouvéa que nous avons découvert la “coolitude” des Calédoniens et leur dicton préféré : “casse pas la tête!”.
Nous avons réalisé le check-in 1h avant l’heure de départ et nous avons embarqué 10min avant. Le tout, sans que personne ne stresse, dans le calme et sans aucune précipitation, ça change!
Arrivés à l’aérodrome d’Ouvéa, nous sommes déjà décontractés! L’aéroport consiste en une petite maison colorée et sympathique. On récupère nos bagages 5min plus tard puis on attend. On attend mais personne ne vient nous chercher. On commence alors à demander autour de nous si quelqu’un connait Dydyce. La dame a son numéro, elle l’appelle et 15min plus tard, une voiture arrive pour venir nous chercher.
Puis on arrive chez Dydyce, et on installe notre tente, avec qui nous faisons connaissance 😉 (2431 F pour un emplacement 2 personne avec son propre matériel).
L’endroit est très sympa, il y a une supérette juste à côté et le lagon de l’autre côté de la rue. C’est juste sublime.
Nous passerons le reste de la journée à nous reposer, à l’ombre d’un citronnier sur un transat puis en barbotant dans le lagon.
Le soir, nous avions réservé le repas chez Dydyce au prix de 2.940 F/personne pour un plat, dessert et de l’eau. Le repas était vraiment très bon et copieux. De plus, chez Dydyce ils ont une pompe à bière! Le prix du verre de bière est de 500 F et de 2.500 F pour une carafe de plus d’1,5L. Nous avons choisi l’option économique et avons passé une très bonne soirée avec les autres résidents. On a passé une bonne nuit 🙂 .
Nord de l’île
Le lendemain nous avons décidé de visiter le Nord de l’île. Par facilité, nous avons loué une mobylette chez Christian, à 800m de chez Dydyce, sur la route vers l’aérodrome. Vu que nous prenions la mobylette à 9h du matin et que nous voulions la garder jusqu’au lendemain 16h, il nous a compté 1 jour et demi de location car il les loue par tranche de 24h, ce qui est très honnête. Nous avons payé 6.000 F pour la location, il n’a demandé ni permis, ni garantie, ni aucune paperasse. Simple comme bonjour.
Nous avons visité d’abord le trou bleu et le trou aux tortues avant de nous rendre à la pointe aux requins.
Trou bleu de Hawana
Il faut parquer la mobylette, le long de la rue puis marcher 300m sur un sentier vers le trou bleu. C’est vraiment très beau. Mais ça l’est encore plus vu d’en haut car le contraste entre le lagon et le bleu du trou est splendide. Nous aurions voulu nous y baigner mais on avait trop peur de ne pas savoir en ressortir!
Trou aux tortues
Ensuite, nous avons repris notre mobylette vers le trou aux tortues. La route est très belle. A un certain moment, l’île est si étroite qu’on peut voir le lagon et l’océan quasiment en même temps.
Il n’est si facile à trouver le trou aux tortues mais si vous avez Maps.me, il est piné au bon endroit donc ça n’est pas introuvable.
C’est également un très bel endroit paisible même si on n’y voit pas le lagon. Il suffit de rester silencieux au bord afin de voir les tortues remonter à la surface.
Pointe aux requins
Pour cet endroit, il faut prendre une longue route de sable pas trop facile à certains endroits, surtout à la fin. Nous avons même fait une micro-chute 🙂 . Par contre, pour la pointe aux requins, nous avons appris par après que nous avons traversé une terre coutumière (une terre appartenant à une tribu locale) et qu’il faut normalement un guide. De plus, il est mieux d’avoir un guide car après avoir fait 3kms sur la plage pour arriver à la “soit-disant” pointe aux requins selon Maps.me, nous n’avons vu aucun requins! Il s’avère que nous arions dû traverser le chenal mais cela nous paraissait trop profond. De plus, l’orage guettait donc on a pas osé. Nous avons juste parcouru la mangrove et c’était très joli. Nous avons été rincés sur le retour et attaqués par les moustiques, mais bon, la ballade en valait la peine. Cependant, à refaire, nous aurions pris un guide. Je pense que cela coûte approximativement 2.500 F/personne.
Après tout ça, nous avons repris la mobylette pour aller retrouver Charlène, notre voisine de camping chez Dydyce, au Soleil Levant, un petit snack sympa où nous avons mangé le plat du jour (le seul de la carte 🙂 ) pour 2.000 F/personne.
Nous avons séché sur le chemin avant de retourner chez Dydyce, juste à temps, car le déluge s’est abattu sur Ouvéa!
En attendant, nous avons un peu traîné dans la salle commune et je m’endormais presque lorsqu’un mec est venu livré la plus grosse langouste que j’ai vu de toute ma vie pour le repas du soir de résidents! J’vais demandé pour une langouste également mais ce n’est pas la saison donc apparemment, elles sont assez dure à trouver mais pour celle-là, ils se sont démenés!
Mon sandwich fromage et saucisson m’a semblé un peu fade comparé à ça mais bon, c’est mieux que ce qu’on a mangé à certains moment pendant ce voyage! 🙂
Sud de l’île
Le lendemain, nous avons visité le Sud de l’île, en commençant par l’extrême Sud, la pointe de Mouli.
Pointe de Mouli
Nous sommes arrivés sur une jolie petite plage avec de l’eau toute claire. Nous avons enfilé masque et tuba et nous avons profité du spectacle!
Pont de Mouli
Sur la route pour retourner au pont, on y croit pas nos yeux tellement c’est beau. On longe le lagon, entre les cocotiers. C’est sublime.
Ensuite nous arrivons au pont, avec une magnifique vue sur les falaises de Lekiny. Nous arions pu visiter les falaises mais évidemment, vu que c’est sur une terre coutumière, c’est encore payant et c’est 2.500 F/personne donc nous ne l’avons pas fait. On a profité de la plage à côté du pont et nous avons fait du snorkelling en dessous du pont.
Attention, il est interdit de se baigner du côté intérieur du pont car c’est une réserve naturelle, mais, côté, lagon, c’est permis et c’est superbe!
Paradis d’Ouvéa
Après en avoir pris plein les yeux, nous nous sommes rendus au Paradis d’Ouvéa pour profiter de nos dernières heures sur cette île magnifique. Sur les conseils de nos hôtesses de Nouméa, nous avons été manger au snack (c’est délicieux et c’est le repas le moins cher que nous ayons pris à Ouvéa!), ce qui nous a permis de profiter des installations!
Nous avons donc digéré au bord de la piscine puis nous nous sommes promenés sur la splendide plage de l’hôtel et nous étions les seuls! C’est incroyable d’avoir un endroit pareil rien que pour nous!
Après tout ce luxe, nous sommes retournés au camping et on a remballé nos affaires, replié notre tente, rendu la mobylette puis nous sommes allés à l’aérodrome.
Bref retour à Magenta
Arrivés à Magenta, nous avons acheté un (énorme!) panini à un food truck (700 F à 900 F) turquoise appelé “Croque-Me” en face de la plage de Magenta avant de retourner à notre Airbnb chez nos copines.
Le lendemain, nous avons repris un petit-déjeuner au Croustillant, fait nos courses à la supérette avant de nous rendre de nouveau à l’aéroport de Magenta à 16h, direction l’île des Pins!
Île des Pins
En fin de journée, nous sommes arrivés à l’île des Pins. Cette fois-ci, notre chauffeur nous attendait! Il a même accepté de faire un bref stop courses en chemin pour qu’on prenne du pain et des fruits pour les prochains jours.
Pour 1.000 F/personne, nous arrivons au camping Kouéney, chez Loulou et Léléne (1.000 F/personne pour un emplacement avec votre propre matériel).
Nous avons installé notre tente (ils fournissent même des tapis pour plus de confort !) face à cette jolie plage puis avons profité du sublime coucher de soleil.
Le lendemain, nous avons décidé de ne rien faire. Une journée à ne rien faire du tout. Ça fait du bien et ça ne nous est pas souvent arrivés depuis que nous sommes partis. Nous avons juste traîné au camping, parlé avec les gens et profité de la vue sur l’île Brossé (appelée comme ça à cause de sa silhouette, les pins ressemblant aux poils d’une brossé 🙂 ). Le soir, nous avions commandé la spécialité de l’île des Pins à Léléne : des escargots. Et ce fut un délice ! Ils sont énormes et elle les a préparés avec le beurre persillé à l’air et tout. C’était fabuleux.
Baie d’Upi
Trêve de repos, en ce jour, nous avons réservé une excursion sur la baie d’Upi en pirogue car à peu près tout le monde que nous avons croisé revenant de l’île des Pins nous en a parlé. Et c’était vraiment super. Tout d’abord, le chauffeur est venue nous chercher au camping pour nous amener à l’embarcadère de la pirogue (750 F/personne) puis nous avons pris la pirogue pour voguer sur la magnifique baie d’Upi. Quel calme, quelle sérénité, quelle beauté ! Nous avons même eu droit à un dauphin qui est passé juste à côté de la pirogue !
Piscine naturelle d’Oro
Ensuite, le piroguier nous a déposé sur la plage par laquelle il est possible de rejoindre la baie d’Oro et nous l’avons payé 2000 F/personne. S’en suit une marche de plus ou moins 30min dans la forêt. Le sentier est bien tracé donc il est impossible de se perdre. Arrivés au chenal qui sépare cette portion de la baie d’Oro, un petit gars nous attend pour collecter 200 F/personne (on ne sait pas trop pourquoi puisqu’il n’y a aucune infrastructure, aucune information sur la protection du corail – j’y reviendrai – et que dalle à part ce mec, sûrement une histoire de terre coutumière…).
Après tout ça, il faut traverser le chenal à pieds. Si c’est marre basse ça va encore, sinon, il faut savoir que l’eau arrive à la taille. Si vous avez des pieds qui ont toujours connu des chaussures et des pantoufles, comme les miens, et pas de semelles de pied comme quelqu’un qui randonné à pieds nu, ça va faire mal.
Et puis ça glisse aussi (j’ai failli tomber 2 fois). Bref, ça se mérite.
Mais bon c’est vraiment très beau.
Maintenant vient le coup de gueule. Il fut un temps, certainement, où le corail fut magnifique ici. Mais ça c’était avant que tous les pingouins équipés de masques de face Décathlon et tartinés de crème solaire débarquent et utilisent leurs palmes comme des handicapés pour détruire le corail, voire mieux, en s’asseyant dessus !
J’aurais tellement souhaité qu’un gros oursin dépasse!
Vous l’aurez compris, j’ai bien aimé cet endroit mais j’ai dû me retenir pour ne pas étrangler certaines personnes.
Et heureusement, à cause de ce cher Coronavirus, les navires de croisières remplis d’Australiens n’ont pas pu accoster.
Sinon, je pense que j’aurais fait une crise cardiaque.
Baie d’Oro
Après la piscine naturelle, nous avons marché jusqu’à la jolie baie d’Oro et avons pris un verre au café sur la plage. On pouvait voir des tortues remonter à la surface toutes les 3min. C’était sympa.
Pour le retour au camping, nous avons fait du stop pour économiser 3.000 F et ça a fonctionné! Au bout de 10min, une Hongroise en vacances nous a pris en voiture et nous a ramené jusqu’au camping! Trop sympa!
Ensuite nous avons passé la soirée au camping, en mangeant les bonnes langoustes de Léléne (on a craqué le budget 🙂 )!
Tour de l’île en mobylette
Pour notre dernier jour, nous avons loué une mobylette chez Atchu, juste à côté de notre camping, pour 5.500 F pour la journée, jusqu’à 18h (!!!). En plus du prix prohibitif de la location, ils étaient sympa comme des portes de prison et nous ont facturé 600 F lors de la remise car le plein n’était “soit-disant” pas assez plein. De vrais voleurs. A notre camping, ils offrent également un service de location de mobylettes avec un loueur qui livre au camping pour le même prix, et avec le sourire en plus! Si on avait su… Maintenant, vous savez en tout cas!
Statues de St Maurice
Notre premier stop fut aux statues de St Maurice. Il y a une statue entourée de totems qui commémore la première messe célébrée sur l’île. C’est un très bel endroit avec la mer turquoise en fond.
Baie aux crabes
Nous avons continué notre petit bout de chemin jusqu’au Nord de l’île. Sur le chemin, nous avons ramassé plein de mangue car c’est la fin de la saison, ils en ont plus qu’assez et ne savent pas quoi en faire. Ce sont les meilleures mangues que nous ayons mangé de notre vie!
En arrivant à la baie aux crabes, il y a une vanilleraie qui est en libre visite (vous devez tout de même laisser 200 F/personne dans une boite) mais franchement, ça ne casse rien. Ils louent aussi des kayaks pour aller jusqu’à l’île où ils ont tourné un Koh Lanta (le 1er que Clémence a gagné! Je suis fan, vous m’excuserez 🙂 ).
La baie aux crabes, quant à elle, est sublime! Il y a 30cm de profondeur dans toute la baie, il est possible de marcher en plein milieu!
Le paysage est splendide!
Grotte du troisième
Ensuite, nous avons continué notre chemin vers la grotte du troisième en passant par un petit chemin de terre puis en traversant la forêt.
Arrivés à la grotte, quelle bonne surprise! Déjà, il fait frais et ça fait du bien! Ensuite, la grotte est remplie d’une eau couleur émeraude, c’est magnifique!
Baie de Kanumera
Pour terminer la journée, nous avons fait du snorkelling à la baie de Kanumera. C’était sympa mais sans plus. Par contre, la baie est très belle!
Nous avons ensuite rendu la mobylette, pris la navette et sommes retournés à Nouméa, à notre petit Airbnb chez nos copines.
Grande Terre
À présent, nous il nous reste 4 jours pour visiter la Grande Terre. Nous étions plein de motivation à la base mais nous nous sommes laissés envahir par la douceur de vivre à la Calédonienne. Nous avons donc revu nos objectifs à la baisse.
Nouméa
Au départ, nous avions prévu de visiter la ville mais elle est très étendue, il fait une chaleur insoutenable, le soleil tape comme jamais et je ne me sens pas au top de ma forme. On se contentera donc de visiter le Centre Culturel de Tjibaou puisque notre gentille hôte nous a proposé de nous y déposer.
Nous avons flâné au centre culturel en nous promenant d’abord sur le sentier avant de rentrer dans l’étrange bâtiment. Nous en avons un peu plus appris sur l’origine de ce lieu, sa construction, son architecture mais également quelque peu sur la culture kanak. Il y avait également 2 expositions temporaires d’artistes Océaniens. Nous sommes juste un peu déçus de ne pas en savoir plus sur la culture kanak et les enjeux auquel ils font face dans le contexte actuel.
Après la visite, nous avons faut du stop et un gentil couple nous a ramené jusqu’à notre appartement.
Nous nous sommes posés le reste de la journée.
Yaté
Aujourd’hui, nous récupérons une voiture de location à l’agence Sixt, juste à côté de l’appartement. Nous nous rendons à Yaté, dans le Sud de la Grande Terre. Les paysages sont époustouflants! La terre rouge, l’eau bleu turquoise et personne à l’horizon, tout ce qu’on aime quoi 🙂 .
Vu que je ne me sens pas très bien, nous n’avons pas visité le parc de Rivière Bleue, même si ça avait l’air super.
Le soir, nous étions invité chez Éléonore, la sœur de Jade, rencontrée au Tibet (c’est bon, vous suivez?).
C’est aussi pour vivre des expériences comme celle là que nous faisons ce voyage. Nous sommes arrivés chez eux avec un bouteille de vin à la main, sans qu’on les connaisse. Et ben, nous avons passé une super soirée! Entre frites, bières saucisson et sauce Colona (Waremme représente 😉 ), c’est comme si on était chez des potes de longue date.
Quelle belle et riche rencontre!
Nous sommes enfin retournés à Nouméa pour notre dernière nuit chez nos copines.
Poe
Dernier petit déjeuner à Nouméa. On a dévalisé Le Croustillant et on s’est fait des jus maison avec l’extracteur des filles, c’était juste une tuerie!
Après tout ça, on a pris la route pour Poé.
Ce ne fut pas simple car il y avait des incendies dans la région de Bourail mais on a fini par y arriver!
Nous avons débarqué à l’auberge de jeunesse de Poé, qui nous avait été recommandée par Laurence et son compagnon.
C’était un très belle surprise! Une super auberge avec des communs hyper agréables, un grand jardin avec des hamacs et un accès direct à la plage pour 1.500 F/personne. Le seul point négatif est la gérante complètement antipathique.
Nous avons planté notre tente puis on est allé à la plage.
Là, c’est un peu la déception quand on compare le lagon de Poé à celui d’Ouvéa mais bon l’eau est tout de même agréable!
Le lendemain, on a été se promener sur la plage, on a pris un lunch délicieux à l’épicerie de Poé chez un Monsieur qui fait des Poke Bowls. Puis on repris la route vers l’aéroport, en passant par la baie aux tortues.9
Camping Municipal de Bouraké
Nous avons ensuite essayé de trouver un camping ou une auberge sur la route entre Poé et La Tontouta. Ce ne fut pas chose simple car il n’y a tout simplement pas (ou peu) d’hébergements!
Notre super bon plan, si vous avez du materiel de camping, c’est un free camp au Camping Municipal de Bouraké! Douche chaude, toilette et barbecue à disposition, le tout au bord de la plage!
Par contre, c’était l’invasion de moustiques!
Le lendemain matin, debout de bonne heure et direction l’aéroport pour rendre la voiture et prendre notre vol direction Papeete!